I. Définitions
I.1. Définition générale
Une base de données est un ensemble organisé d’information
avec un objectif commun.
I.2. Définition –Base de données
informatisée-
Une base de données informatisée est un
ensemble structuré de données enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur,
représentant des informations du monde réel et pouvant être interrogées et
mises à jour par une communauté d’utilisateurs.
II. Modèle de base de données
Les bases de données existent sous plusieurs
modèles, chaque modèle est caractérisé par une logique d’organisation de données différentes des
autres modèles:
Le modèle hiérarchique :
Une forme de gestion de base de données qui
lie les enregistrements dans une structure arborescente de façon à ce que
chaque enregistrement n’ait qu’un seul possesseur.
Exemple : une paire de chaussures n’appartient qu’à une seule personne
Ce modèle a pour inconvénient des limitations
internes qui ne permettent pas de décrire des structures existantes dans le
monde réel.
Exemple : la
relation patients médecins ; un patient peut avoir plusieurs médecins qui
le soigne, et un médecin est responsable de plusieurs patients.
Le modèle réseau :
Le modèle réseau lie les enregistrements sans
aucune restriction. Pour retrouver une donnée dans une telle modélisation, il
faut connaitre le chemin d’accès (les liens) ce qui rend les programmes
dépendants de la structure de données.
Le modèle relationnel :
Une base de données relationnelle est une
base structurée suivant les principes de l’algèbre relationnelle qui repose sur
la notion d’ensembles. On peut représenter chaque ensemble sous forme d’une
table relationnelle.
Un grand avantage de ce modèle est que l’utilisateur
n’a pas à savoir où sont déposées physiquement les données et il peut les
utiliser sans problème. C’est un grand avantage par rapport au modèle
hiérarchique ou réseau.
Le modèle objet :
Une base de données structurée selon les principes
de la modélisation objet. Un objet représente un concept, une idée ou toute
entité du monde physique. Il possède une structure interne représentée par la
base de données et un comportement implémenté grâce à un programme informatique.
L’avantage majeur de ce modèle est le fait
que les programmes sont directement issus de la structure des données de la
base ; c’est une approche orientée donnée.
III. SGBD
III.1. Définition et principe de
fonctionnement
Un SGBD, système de gestion de base de
données, est un logiciel de haut niveau qui permet de manipuler les
informations stockées dans une base de données. Ce système doit assurer la
gestion et l’accès à une base de données et doit permettre l’ajout, la modification
et la recherche de données.
III.2. Objectifs
1/ l’indépendance physique :
La façon dont les données sont définies doit
être indépendante des structures de stockage utilisées.
2/ l’indépendance logique
Un même ensemble de données peut être vu
différemment par des utilisateurs différents. Toutes ces visions personnelles
des données doivent être intégrées dans une vision globale.
3/ l’accès aux données
L’accès aux données se fait par l’intermédiaire
d’un langage de Manipulation de données LMD.
Le LMD doit être optimisé ; minimiser le
nombre et le temps d’accès disques, et tout cela de façon totalement
transparente pour l’utilisateur.
4/l’administration centralisée des
données (l’intégration)
Toutes les données doivent être centralisées
dans un réservoir unique commun à toutes les applications.
5/ la non redondance des données
Afin d’éviter les problèmes lors de la mise à
jour, chaque donnée ne doit être présente qu’une seule fois dans la base.
6/ la cohérence des données
Les données sont soumises à un certain nombre
de contraintes d’intégrité qui définissent un état cohérent de la base.
Les contraintes d’intégrité sont décrites
dans le langage de description de données LLD.
7/ le partage des données
Il s’agit de permettre à plusieurs
utilisateurs d’accéder aux mêmes données au même moment d’une manière
transparente.
8/ la sécurité des données
Les données doivent pouvoir être protégées
contre les accès non autorisés. Pour cela, il faut pouvoir associer à chaque
utilisateur des droits d’accès.
9/ la résistance aux pannes
Lors d’une panne les données doivent rester
intactes, sinon ils doivent être récupérer.
III.3. Niveaux de description de
données ANSI/SPARC
Pour atteindre les objectifs ( surtout les deux premiers ), trois niveaux de description ont été définis par la norme ANSI/SPARC:
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